Photo du dimanche soir pour répondre à l’invitation de Poppy
Très vaguement inspiré de ce livre là.
C’est le métrage d’un joli tissi fleuri de chez IE acheté lors de ma dernière virée parisienne. Dans le même temps, le modèle Antonine de Dame Citronille me faisait de l’oeil depuis un moment. Mais, en 4 ans, il faut théoriquement un mètre pour cette robe aux manches ballon un brin rétro. Qu’à cela ne tienne: on ne m’arrêtera pas pour si peu! J’ai tourné le tissu et le patron dans tous les sens et coupé une bande brune pour compléter. Mission accomplie!
Erica Perrot est une créatrice québécoise qui a créé la marque Raplapla: j’ai craqué pour ses poupées de chiffons qui évoluent dans un univers parallèle, à la fois poétique et rock and roll. Le plus amusant: ces poupées ont toutes des noms et même une biographie! Erica a accepté de répondre à quelques unes de mes questions pour une interview pleine de sensibilité.
Quel a été cheminement personnel jusqu’à ton statut actuel de créatrice et entrepreneur? Est ce que tu as une formation spécifique? Une rencontre marquante t’a-t-elle influencée?
Ma toute première poupée, je l’ai cousue à 14 ans, pour le bébé d’un couple d’amis, en m’inspirant d’un pantin de chiffon des années 1970… Mais à l’époque, je voulais faire du théâtre! Petit à petit, comme je me sentais plus à l’aise à manipuler des tissus qu’à être sur scène, je me suis retrouvée à fabriquer des costumes. J’ai suivi une formation en design de mode afin d’apprendre des techniques de coupe et de confection professionnelles, puis j’ai travaillé quelques années dans des ateliers de costumes de Montréal, comme couturière. Par la suite, j’ai enseigné la confection pendant 3 ans, à des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Et puis lorsque l’organisme pour lequel j’enseignais a fermé mon poste… plutôt que de chercher un emploi j’ai décidé de démarrer ma petite compagnie de poupées!
Olootee, infirmière à Kurri Kurri qui aime manger
des gâteaux aux amandes et boire du thé noir très chaud
Tes créations sont très largement influencées par l’enfance et tes poupées sont principalement destinées à nos chers petis. Est-ce que ton expérience personnelle en tant que maman a influencé tes créations. Est-ce que tes enfants ont une influence sur ton processus créatif?
J’ai toujours aimé le monde de l’enfance, la naïveté et la poésie qui s’en dégage. Adolescente, je me souviens adorer traîner dans les rayons de livre pour enfants à dévorer des Claude Ponti, et des livres d’images! D’ailleurs, comme je le dit sur mon site: comme je me cherchais une bonne excuse pour faire des jouets: j’ai eu deux enfants!!!
Lorsque je crée un modèle de poupée ou d’animal destiné aux enfants, il sort tout droit de mon imaginaire, mais je suis sûre qu’on est constamment inspiré par ce qui nous entoure alors oui, mes enfants font partie de mon inspiration. Et puis c’est très important pour moi de voir l’usage qu’elles pourront faire du jouet, elles me poussent à mieux penser mon design ou mon choix de tissu selon ce qu’elles en font dans “la vraie vie”! Et puis parfois elles arrivent avec une super idée alors on fait des essais pour la développer, et en général ça plaît beaucoup aux autres enfants!
Je viens de découvrir un designer textile qui me plaît beaucoup. Il s’agit de l’Australienne Kristen Doran.
Tout est parfait et naïf à souhait.
Son site: Kristen Doran Design
Son blog: Cheeky Beeks
Appliqué ou pas? Faire un plaid n’est pas chose simple. On trouve des petites merveilles chez nos amies anglosaxonnes qui ont une longue tradition du quilt et de l’appliqué. Allez jeter un oeil à ces jolis plaids sur Flickr :
Mais aussi :
Et pour la route parce que j’adore ce qu’elle fait, un superbe plaid (sans appliqué) de l’australienne Shannon Lamden alias Auntie Cookie. Profitez en pour visiter son blog qui est résolument un de mes chouchous.
Parce qu’on me le demande bien souvent, voici le tuto en images pour fabriquer les petites barrettes déjà vues ici et là.
Il vous faut donc: un bouton à recouvrir en métal (et son appareillage, ici en plastique bleu et blanc), une barrette, de la colle à prise lente, une chute de tissu et une pince à piquer dans la trousse à outils pour supprimer le “crochet” du bouton.
On trouve les fournitures de base dans les bonnes merceries. Pour ma part j’achète la colle à prise lente à La Droguerie (pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?) Quant aux barrettes et aux boutons à recouvrir (avec leur petit appareillage), je les achète en grande quantité sur Etsy (catégorie achat de fournitures).
(Edit: ces barrettes sont à réserver aux petites filles de plus de 3 ans – et aux dames ayant gardé une âme d’enfant…)
A suivre prochainement le tuto “élastiques” – si ça vous intéresse…?
Elle nous invite à faire un plaid pour l’hiver. Je rechignais et puis je me suis doucement laissée convaincre: essai à petite échelle le week end dernier avec des petits carrés rose et jaune.
Cerise sur le gâteau, mon magazine “Sew Hip!”, reçu hier, regorge de plaids tous plus beaux les uns que les autres. Je suis résolument motivée ;o)
A suivre…
Ca y est, “Sew hip!” vient de sortir. Il m’attendait bien sagement dans ma boîte aux lettres aujourd’hui. Ca faisait un moment que je l’attendais. C’est le tout premier numéro, il vient tout droit d’Angleterre et c’est LE magazine qui manquait au petit monde de la couture chic et moderne! Dans “Sew Hip!” tout tourne autour du tissu. La devise de cette jolie revue: “a passion for fabric”. Tout un programme, jugez plutôt…
Dans ce premier numéro, on trouve, entre autres délicieuses choses, des interviews d’Amy Butler (designer textile), de Sandi Henderson (tissus et patrons Portobello Pixie) et d’Alicia Paulson (auteur et bloggeuse). On trouve aussi des tutoriels, des idées de bricolage avec les enfants, des patrons de sacs, de doudous et de vêtement pour enfant.
J’ai aimé dans ce numéro la rubrique dévolue aux tests de patrons commerciaux. Intéressant pour découvrir de nouvelles marques. Cette semaine, un patron “Oliver + S” (dont je vous parlais le mois dernier) est présenté et analysé: niveau de difficulté, trucs et astuces, temps de réalisation, métrage de tissu réellement utilisé, etc.
Et puis, dans ce qui m’a plu, je retiens aussi la rubrique “the editor’s choice”/ la sélection du rédacteur en chef. Le rédac chef, en l’occurrence, c’est Manda de Tree fall et sa page recensant les plus jolies boutiques sur etsy est une vraie mine d’or.
Assurément un magazine papier qui s’ouvre au web et qui devrait connaître un succès non négligeable. A suivre… Et pour celles que ça intéressent et qui lisent un peu l’anglais, c’est par ici pour s’abonner.
Encore des barrettes et des aimants pour le plaisir de recycler chutes et tissus de trois fois rien.